Médaille à l'effigie des forgerons.

Avec l'aimable autorisation de CGB
HISTORIQUE - Alès / Bessèges

1840 -1841 le bassin d’Alès fut desservi par la première partie de la ligne que l’on nomme aujourd'hui : Ligne des Cévennes, reliant Clermont à Nîmes. Les principales mines et industries furent de façon progressive raccordées par une myriade de voies ferrées en écartements divers et variés . Ce sont bien souvent ces mêmes compagnies qui prirent l’initiative d’établir des voies dont ces deux antennes du bassin Alésien , Le Martinet à Beaucaire et celui d’ Alès à Béssèges.

En 1846 une initiative privée permet de créer la compagnie de chemin de fer d’Alès à St Ambroix qui ne sera malheureusement jamais concrétisé. Le projet sera repris plus tard par la compagnie des houillères de Robiac, désireuse de désenclaver les mines qu'elle exploite au lieu dit Béssèges , et obtint une concession pour la mise en place d'une ligne entre Alès et Béssèges en 1854 et les travaux prévus pour deux années.

Bien que l’inauguration eu lieu le 1 décembre 1857 , un fort trafic de charbon et de marchandises en tout genre existait déjà, alimenté par de nombreuses industries implantées le long de la ligne.

Béssèges est née du charbon , mais l’arrivée du chemin de fer permit à ce hameau de passer a 12000 habitants en une génération et permit la venue d’autres activités comme les Fonderies , hauts fourneaux et forges dont la production permit de répandre le nom de Béssèges à travers le monde grâce, surtout, à la fabrication de rails de tous gabarits.

Nombre de puits de mines se trouvaient dans la ville, et pour cause, puisque construite autour de ces puits dont le tristement célèbre puit de Lalle qui fit 105 morts en 1861.


La gare, aujourd'hui, des TER y circulent encore.

Vue générale de la gare (début du siècle ??)
D’autres industries marquèrent de leur empreinte cette ville : Constructions Mécaniques , Usine à gaz, Verreries, Manufactures, Fonderie de bronze... jusqu’à l’usine Vallourec qui employa en son temps 1000 personnes et qui ferma ses portes en 1987 et avec elles le livre d'une épopée industrielle et métallurgique qui dura un siècle et demi au cœur des Cévennes , dans la vallée dite "des hommes forts", en référence aux forgerons de Béssèges.


D'autres vues de la gare